Rouge sur blanc

 

 Le sang filant, perlant, gouttant, striant, maculant, teintant, coagulant, noircissant, le sang en tant que matière même de la peinture, voilà comment Artemisia Gentileschi a su rendre si effroyables ses Judith et Holopherne.

 Artemisia. Pouvoir, gloire et passions d'une femme peintre. Jusqu'au 15 juillet, au musée Maillol.

Détails du Judith et Holopherne du musée musée Capodimonte (Naples), de la collection Fabrizio Lemme (Rome), du Palazzo Pitti (Florence)

Comments

[juliette]

Les taches de sang séché sont absolument magnifiques. Quelle violence !

[Bridget]

Aaaaah!!Merveilleusement dit en une seule et parfaite phrase!!!!!

[Bleu Indigo]

Sacrée "bonne femme" cette Artémisia qui nous laisse une oeuvre terriblement poignante et forte! Sa biographie est un superbe document sur la condition des femmes artistes au 17ème. Une volonté d'acier à la mesure de son talent.