5 mars 2008
Bâle dans une bouteille
Depuis quelque temps déjà, Bâle m'attirait. Un peu pour les Holbein du Kunstmuseum, un peu pour le Schaulager de Herzog et de Meuron, mais surtout pour les encres Abraxas. C'est à partir de leurs cachets de cire, de leurs étiquettes calligraphiées, de leurs teintes subtiles que je me suis mise à me représenter la ville : rues pavées, toits pentus, façades peintes. Une imagerie naïve que les promenades dans la vieille ville, après les panoramas sur les usines pharmaceutiques, ne sont pas parvenues à conforter.
J'aime ces moments de flottement où le voyageur doit peu à peu délaisser ses fantasmes géographiques. Mais j'aime aussi me souvenir des visions forgées dans les rêveries des préparatifs.
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