11 Henrietta Street

A partir d'une extraodinaire et banale coupure de presse du XIXe siècle, la jeune photographe Delphine Balley a édifié un univers victorien oppressant où vingt mises en scène suffisent à jeter le spectateur dans mille et une conjectures : la tresse délie bien vite les écheveaux de sens de son imagination, qui deviendrait presque aussi fertile que celle d'un Wilkie Collins. Rendez-vous sur les  pentes de la Croix-Rousse pour vous exposer  à l'intense miroitement du récit qui émane de ses clichés.

Vous pourrez découvrir d'autres huis clos vénéneux bâtis eux aussi sur des faits divers en vous aventurant ici , dans le vestibule qu'elle occupe dans la "sous-prenante" maison Louche ou encore dans les pages de  Louche n°2. Belle entreprise d'estrangement.

Du 15 septembre au 30 novembre 2007
à la Galerie Le Reverbère, 36 rue Burdeau, à Lyon

Comments

[ULLA]

Facinating, lovely and errie all at the same time... Hair plays a curious part in the history of mankind, and Delphine captures this mystery so well.

[marion]

fabuleus cauchemard, trop envie d'en écrire des petites histoires extraordinaires

[zoechiffon]

c'est vrai que c'est inquiètant ....
ce qui m'intrigue c'est les table et fauteuils poilus !!! brrrrrrr ,mais j'aime beaucoup le bleu
canard !!!!

[lamousmé]

j'adore!!!!! (forcément!!!) :o)))

[lasourceauxbois]

Ambiance irréelle, cauchemardesque, absurde et envoûtante : on est chez "Le Locataire" de Polanski. Merci encore de nous faire découvrir des artistes aussi intéressants et atypiques!