Into something rich and strange
Récents monotypes de Catherine Willis sur papier indien (encres organiques, jus de citron, pastels secs).
Le premier et le deuxième au milieu des trois font partie d'une série inspirée du chant d'Ariel dans La Tempête de Shakespeare.
Come unto these yellow sands,
And then take hands:
Curtsied when you have, and kiss'd
The wild waves whist,
Foot it featly here and there;
And, sweet sprites, the burthen bear.
Hark, hark!
Bow-wow.
The watch-dogs bark.
Bow-wow.
Hark, hark! I hear
The strain of strutting chanticleer
Cry, Cock-a-diddle-dow.
[...]
Full fathom five thy father lies ;
Of his bones are coral made;
Those are pearls that were his eyes :
Nothing of him that doth fade,
But doth suffer a sea-change
Into something rich and strange.
Sea-nymphs hourly ring his knell :
Ding-dong.
The Tempest. Act I, Scene II
Venez par les sables d'or
Et nouez la ronde.
Par vos saluts, vos baisers
La mer est calmée.
Hop, hop, gentils esprits, hop,
Puis tous en choeur ! - Ecoutez !
Oua, oua, oua !
C'est l'aboi des chiens de garde
Oua, oua, oua !
Maintenant, c'est Chantecler
- Ecoutez ! - qui fait le fier.
Cocorico
Par cinq brasses sous les eaux
Ton père englouti sommeille :
De ses os naît le corail,
De ses yeux naissent les perles.
Rien chez lui de corruptible
Dont la mer ne vienne à faire
Quelques trésor insolite
Et les nymphes de la mer
Sonnent son glas, d'heure en heure.
Ding-dong
La Tempête. Acte I, scène 2. trad. Pierre Leyris.