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Le Divan Fumoir Bohémien
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Le Divan Fumoir Bohémien
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25 mars 2011

Dans le jardin de Dante Gabriel




 

 

rameau

fauteuil_tente_det

paravent_det

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fauteuil_det

 

tente_trois_quarts_det

jardin_dos_det

 

robe_det

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profil_droit

profil_collier_det

tente_det

regard_oblique

 




Durant l'été 1865, le peintre et poète préraphaélite Dante Gabriel Rossetti convia le photographe John Robert Parsons  dans sa maison londonienne de Cheyne Walk pour prendre une mémorable série de clichés de son modèle favori, Jane, femme de William Morris, dont la beauté étrange lui avait sauté aux yeux huit ans plus tôt alors qu'âgée de dix-huit ans, cette fille de palefrenier se tenait sur les lieux où il exécutait  des fresques pour l'Oxford Union Society .

Tandis que le photographe exécutait la part technique des prises de vue, il scénographiait chaque pose : gestes, regards,  décors, coiffure, bijoux, costume- une robe  de soie bleue sans corset, typique de l'aesthetic fashion, confectionnée par Jane elle-même -  tout était savamment composé avec la collaboration active du modèle en vue de futurs tableaux.





 

.

 

 

 Une ballade d'amour et de mort. Photographie préraphaélite en Grande-Bretagne 1848-1875, au musée d'Orsay jusqu'au 29 mai 2011, à la suite de  The Pre-Raphaelite Lens de la National Gallery of Art de Washington



Photos issues des collections du Victoria & Albert Museum

Et un clin d'oeil à Mélanie, qui sortira, je l'espère, définitivement victorieuse de son combat pour maintenir sa librairie, Neverland, en vie.

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Commentaires
R
D'abord bravo pour votre blog, vibrant et chatoyant. Tout est mesuré, composé dans ces photographies, manière non d'explorer le réel ou en capturer le reflet: plutôt pour le réinventer, en rappeler le passé rêvé. La femme s'y abandonne pour en garder le miroitement dans la soie, son immatérielle lumière. La Mort finit par l'emporter.
L
Je découvre seulement ce billet :o(<br /> Je sors enfin la tête de l 'eau ma chère amie...merci pour cette pensée...inutile de dire que j 'avais été voir l expo ;o)<br /> je t'embrasse très fort
N
A moi aussi, Jane Morris a fait perdre la tête. Plus d'une heure de queue pour rentrer dans le musée, et tous mes sous dépensés dans la librairie en sortant ! Il faut dire que le V&A a édité des petits ouvrages autour de l'impression textile, dont un sur Morris, justement.
R
Great find!! Hope you are well Florizelle!<br /> Hi to the little ones too!!<br /> xox<br /> Constance
A
Je vois que je ne suis pas la seule à être tombée sous le charme de Jane Morris, que je connaissais sans la connaître vraiment à travers une ou deux toiles de Rossetti. J'avoue avoir découvert également avec grand intérêt, lors de cette exposition, le travail de Julia Margaret Cameron. <br /> Votre blog est très agréable, décidément.<br /> Anne-Laure
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