Bric à brac
A l'intérieur de cette petite boîte sérigraphiée pour l'éditeur suisse Pipifax, vous trouverez une télé en plastique : en appliquant votre œil sur le trou, vous découvrirez la charmante histoire de Rosa, née de l'union d'une rose et d'un papillon.
Ce n'est que l'un des mille et un supports utilisés par Nathalie Lété : foulards, dînettes, cartes postales et carnets, jeux de société, vaisselle, blouses, poupées, miroirs, livres, cabas, serviettes de toilette, bijoux, T-shirts, lithographies, tapis, céramiques. Un bric-à-brac savamment cultivé, à l'intention plus spéciale des Japonais qui ont su très tôt goûter son talent.
Si vous passez par son atelier à Ivry, ouvert à l'occasion d'une vente de Noël, vous aurez la chance de pouvoir glaner l'un de ses magnifiques coffrets Petit Chaperon Rouge, coédités avec Thierry Magnier, chez qui ils sont déjà épuisés.
Et en continuant la rue Victor Hugo, posté sur le pont qui mène vers la Seine, vous contemplerez l'un des plus beaux panoramas parisiens qui soit. Loin de la foule déchaînée, observer le trafic incessant du boulevard périphérique, la fabrique de nuages du Sytcom, les trains aller et venir, la superposition des silhouettes urbaines est un enchantement.