11 janvier 2009
Fantômes et papier peint
Certaines personnes âgées ne s'achètent plus d'habits neufs et se figent au fil des ans dans des tenues vestimentaires d'un autre temps, enrobées dans leur passé. Il en va de même de certaines maisons, demeures familiales plus vraiment entretenues, dont personne ne songerait à changer les papiers peints de peur d'altérer les souvenirs nés de la contemplation de leurs motifs par des générations d'enfants ou d'incommoder leurs fantômes.
C'est cette ambiance si particulière que Patricia de Gorostarzu a su saisir, dans des tons sépia où chaque craquelure est auréolée de nuances de gris rosé.
A la galerie Agathe Gaillard,
jusqu'au 31 janvier
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