Dolce mio amor
De petits morceaux de pages découpées, des papiers trouvés, des rubans de dentelle fanée, des lambeaux de tissu effiloché, du fil : un fil qui lie toutes ces bribes de vie en poèmes d'amour. La parole, le souffle, l'élan, l'hésitation, l'incantation. Plier, déplier, lire et relire.
Des chapelets crochetés à cacher dans sa poche, dont chaque grain appelle des souhaits à exaucer : réciter, répéter, tourner et retourner entre ses doigts, espérer.
Des amulettes-reliquaires, précieuses d'entre les précieuses, où enfouir des secrets dont pas même la mort ne nous séparera. A porter au plus près de soi.
Amulette d'une série inspirée des brevi, offerts comme cadeau de naissance en Italie du Sud.
Ce sont les merveilles d'Antonia Rossi, autant de variations, me semble-t-il, autour de cette catégorie universelle d'objets, essentiels, que tout être humain forcé d'abandonner son foyer ou réduit à la plus grande pauvreté garderait sur lui, près de son cœur. La vie même.
Jusqu'au 13 octobre
(mais allez -y vite si vous voulez apercevoir
encore quelques-uns des trésors d'Antonia)
boutique Miller et Bertaux
17 rue Ferdinand Duval
dans le Marais à Paris
Du mardi au samedi
11h15-13h30 et 14h(voire un peu plus)-19h