noir

                  Dans cette veste et ce gilet bretons, voilà que le bleu et le jaune sont éclairés par le noir du velours usé, mat et éliminé, qui absorbe et réfléchit la lumière comme un noir lumière de Soulages.               Un des trésors de Quattrocento Antiquités, en Anjou

Comment offrir colliers de perles baroques, émaux et camées, verreries précieuses, coquillages, champagne et papillons en les faisant tenir dans un paquet cadeau de quinze centimètres sur quinze et de deux centimètres de hauteur ? Vous le saurez en allant admirer les cabinets noirs de Brigitte Coucoureux à la Galerie Nathalie Gas & Bernard Guillon11 rue de MiromesnilParis 8ème du 19 au 24 décembre de 11 à 18 heures(vernissage le 19 décembre)

Au salon du livre de la jeunesse de Montreuil, la découverte d'un magnifique album La grande dame et le petit garçon, publié aux éditions du Rouergue. Une histoire de Geert de Kockere, illustrée par la jeune et très talentueuse gantoise, Kaatje Vermeire.  A travers gravures à la pointe sèche et collages textiles, elle accompagne admirablement  en jouant du passage de l'opacité à la transparence, de l'ombre à la lumière, de la monochromie aux couleurs, les émotions du petit garçon face à la... [Lire la suite]

La suavité des bords du Cher ne prépare pas à trouver au dernier étage du château de Chenonceau cette pièce entièrement noire.   La chambre de Louise de Lorraine, même reconstituée par le zèle kitsch de Mme Pelouze, impressionne. Veuve d'Henri III, elle fut l'une des dernières reines de France à prendre le deuil en blanc des souveraines sans descendance. Douze années durant, de 1589 à 1601, elle s'adonna à la prière, sa chambre tendue de velours noir semé de  centaines de larmes d'argent, le plafond recouvert de ... [Lire la suite]

  Dans son traité de 1617,  Utriusque Cosmi Maioris scilicet et Minoris Metaphysica, Physica, atque Technica Historia,  Robert Fludd donne à travers ce carré noir de cinq pouces sur cinq, bordé de l'inscription "Et sic in infinitum" sur fond blanc,  une image de la materia prima : les ténèbres avant que la lumière fut. via Cartolleria et Cabinet Magazine

Photos de William Selden,  style de Katie Shillingfordpour le numéro de novembre 2009, "Imagination Issue",  de Dazed and Confused Grâce à la précieuse Artemis

Quiconque marche quelque temps dans l'Est de Londres peut ressentir dans les discontinuités et les trous du tissu urbain les traces des bombardements allemands. En cherchant une carte des dégâts causés par le Blitz, j'imaginais trouver de vastes zones blanches  comme autant de morceaux arrachés à la ville, "rayés de la carte", comme on dit. En découvrant les Bomb damage maps éditées par le London County  Council juste après la guerre, j'ai été naïvement étonnée de constater que les destructions étaient... [Lire la suite]

Ou comment la légèreté allusive des illustrations d'André Pécoud  ajoute au régal du sadisme appuyé de la comtesse de Ségur - - o O o - - « Je vais lui couper la tête, se dit-elle, pour la punir de toutes les piqûres qu'elle a faites. » En effet, Sophie posa l'abeille par terre en la tenant toujours à travers le mouchoir, et d'un coup de couteau elle lui coupa la tête; puis, comme elle trouva que c'était très amusant, elle continua de la couper en morceaux. Elle était si occupée... [Lire la suite]

Si vous voulez en  savoir plus sur Peur[s] du noir, empruntez donc ce souterrain obscur

Chambre des cauchemars de Blanquet Cette année, le salon du livre de jeunesse de Montreuil avait pour thème la peur et autres frissons.  Au sous-sol, six artistes étaient conviés à mettre en scène l'effroi avec force claquements de dents : David B, Beatrice Alemagna, Michel Galvin, Joëlle Jolivet, et Stéphane Blanquet.  Le projet de Joëlle Jolivet de rassembler dans un même ventre tous les personnages ingurgités au fil des contes et légendes  (Jonas, Gepetto, Pinocchio, le Chaperon rouge, la... [Lire la suite]