
Dans ce tableau de Liotard, ce qui me fascine, c'est le verre d'eau posé sur le plateau, prêt à accompagner la dégustation de la tasse de chocolat : le verre du verre, l'eau dans le verre, les reflets de la fenêtre sur la paroi du verre ainsi que sur la surface de l'eau et, plus que tout, l'image diffractée du pouce de la servante. Le spectateur est presque saisi de vertige de voir concentrés autant d'éclats de lumière en une si petite portion de la toile. Là, l'espace tout entier (celui de l'extérieur comme celui de la...
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