
Glissés dans les langes des enfants abandonnés au tour de l'hospice ou épinglés à leurs habits, des billets tracés d'une écriture souvent maladroite à l'orthographe approximative : les parents livraient leur désespoir de ne pouvoir garder leur rejeton, souvent déjà prénommé et baptisé. Et pour lutter contre l'idée d'un engloutissement irrémédiable, ils y attachaient rubans, médailles, gravures, cartes à jouer, bouts de tissus, morceaux
d'almanach, cartes de visite, dont ils...
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