
p >
Lorenzo Mattotti n'a pas dessiné Venise sur le motif : ses œuvres sont avant tout des souvenirs de lieux, des reconstructions mentales élaborées selon un alphabet visuel recherché, sous l'influence revendiquée de Hockney et de Saul Steinberg. La ville, des millions de fois représentée, est devenue sous sa plume, son crayon, son pinceau, ses pastels une immense surface vierge où il a pu creuser autant de signes graphiques unificateurs. Plus de canaux, de ponts, de quais, de murs, de toits, de coupoles, de campaniles, mais des...
[Lire la suite]