Tantra Song

 

Ces peintures abstraites du Rajahstan sur papier sont simplement punaisées au mur. Support de visualisation dans la méditation tantrique, elles ont fait l'objet d'une véritable quête de la part du poète Franck André Jamme qui a parcouru l'Inde pendant des années, subi un gravissime accident de bus, avant de pouvoir entrer dans le secret des communautés d'adeptes et accéder à ces oeuvres  de dévotion issues des traités  bouddhiques du XVIIe siècle.

Franck André Jamme. Tantra Song. Sigilio Press.

via Before it fades

Comments

[Corvo]

Bonjour



Je voulais vous faire remarquer - respectueusement - qu'il me semble que les peintures représentées dans le livre de F. A. Jamme sont en effet tantriques, mais Sivaites et non bouddhistes, ce qui a son importance. En effet, si le bouddhisme primitif est très proche du sivaïsme (du cachemire, non-dualiste), et bien que certaines approches, notamment tibétaines - Dzogchen, Mahamudra - sont quasi identiques dans leur méthode, comme dans leur finalité, le bouddhisme actuel, depuis bientôt 500 ans est surtout un quiétisme qu vise l'extinction via le retrait du monde, etc... Le sivaïsme fait florès de tous les sens, de toutes les expériences pour atteindre l'éveil, notamment la vénération de la femme, aussi bien réelle, que symbolique. Le bouddhisme est bien souvent trop prude pour s'aventurer là où veut aller le Sivaïsme non-duel. Et de ce fait, la profusion du symbolisme féminin dans l'ouvrage de JAmme, notamment celui de Kalî - la forme terrible de la parèdre de Siva - fait penser qu'à l'évidence l'auteur a été dans une communauté sivaïte et non bouddhique. Ou bien alors, sous influence massive de Sivaïtes.



En espérant ne pas avoir été ni pompeux ni manquer de respect à votre bien beau travail.



Cordialement

Corvo

[epistyle]

C'est beau !!!!!!!!

[hélène]

sublime, je viens et reviens les voir ici depuis ce matin… comme un mantra, merci !

[catherine]

quelle merveille.Grazie, chere Florizelle.