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Le Divan Fumoir Bohémien
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Le Divan Fumoir Bohémien
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7 octobre 2011

Balkans, 1918

 

 

 

route to gr

 salonique petit garçon

  route

 

 

La rétrospective consacrée à Lewis Hine à la fondation Cartier-Bresson permet de voir "pour de vrai" ses clichés iconiques des migrants d'Ellis Island, des hommes ou des enfants au travail  prêtés par la George Eastman House mais surtout de découvrir d'autres photos-action totalement méconnues prises dans l'Europe ravagée par la première guerre mondiale pour le compte de la Croix-Rouge américaine engagée dans une intense campagne auprès de l'opinion publique pour redéfinir son rôle en temps de paix. Versées à la bibliothèque du Congrès, on les crut longtemps définitivement perdues jusqu'à ce qu'un chercheur rétablisse l'erreur de cotation.

A côté du monde post-apocalyptique à la Cormac Mac Carthy des réfugiés en haillons lancés sur les routes à la recherche de leurs foyers transformés en ruines, Lewis Hine, aiguilloné de son aveu même par la volonté de saisir des images positives, donne également à voir le sourire confiant dans l'avenir des petites bergères grecques ou de ce petit garçon turc dont les tresses sont, d'après la légende de la photo, un hommage à ses deux  soeurs mortes.

 

 turkish boy braids in memory two sisters

 

 

 

 

 Lewis Hine. Fondation Cartier-Bresson. Jusqu'au 18 décembre.

 

Photos 1 et 3, refugiés sur une voie de chemin de fer en route vers  Grdjelitza, Serbie ; 2, Thessalonique, Grèce :  enfant régugié ;  4. petit garçon turc portant des tresses en mémoire de ses deux soeurs mortes, Skopje. Libray of Congress.

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Commentaires
L
Oh merci pour l'info !!Les clichés de L.Hine sont terriblement mgnifiques.
S
!
H
Un ami m'a montré ses clichés rapportés d'Afghanistan cette année ,je retrouve ces mêmes visages d'enfants sur fond d'une autre guerre.....
L
La référence à The Road de Mac Carthy est tout à fait à propos, le roman m'avait fait froid dans le dos tout comme les trois premières images. Cependant, dans ces photos, il y a l'espoir d'une fin confirmée par l'histoire; The Road ne nous délivrait pas d'un sentiment glaçant que le chaos était définitivement installé pour toujours.
V
merci beaucoup pour cette évocation (je cours aller voir l'expo dès que j'ai le temps). Ces images m'ont rappelé le livre passionnant de Giles Milton sur la chute de Smyrne (le paradis perdu 1922, la chute de Smyrne la tolérante ed. Noir sur blanc)… quatre ans après ces photos, mas une meme ambiance
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