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Le Divan Fumoir Bohémien
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Le Divan Fumoir Bohémien
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2 décembre 2010

Oyant le chant d'une infinité d'oyseaux rossignollans

psaume104_lery1

amazona_oratrix
psaume104_lery2







Traversant la forêt amazonienne baignée par le soleil, émerveillé par les "divers arbres, herbes et fleurs verdoyantes et odoriférantes"qui s'offre à ses sens,    "oyant le chant d'une infinité d'oyseaux rossignolans", "ayant d'ailleurs le cœur gay", Jean de  Léry entonne  le psaume 104 versifié par Marot.

Les quatre Indiens - deux Toupinambas et un Ouenan  avec sa femme -
qui l'accompagnent y prennent "si grand plaisir" que l'Ouenan, quand il eut fini, "tout ému de joie avec une face riante" lui dit : "vraiment, tu as merveilleusement  bien chanté, même ton chant éclatant m'ayant fait ressouvenir de celui d'une nation qui nous est voisine et alliée, j'ai été fort joyeux de t'ouïr".







Jean de Léry. Histoire d'un voyage faict en la terre du Brésil. 1611

Plumes d'amazona oratrix, photo Rei, creative commons.

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Commentaires
A
j'laurais bien ouï si j'l'avais pu...
R
je viens d'apprendre que le premier culte protestant célébré en Amérique latine l'avait été dans la baie de Rio, mais j'ignorais que les forêts amazoniennes avaient retenti des psaumes de Marot!
B
Ouïs-tu à ton tour ces oyseaux rossignolants?
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