
Robert Polidori aime photographier les pièces dans leur rapport au temps, qu'il s'agisse des ruptures des lendemains de catastrophe (salles de classe ukrainiennes désertées après Tchernobyl, appartements ravagés de la Nouvelle-Orléans après l'ouragan Katrina) ou du lent processus de décomposition (intérieurs décatis de La Havane).
Avec Etats transitoires, parcours muséal revisité, il a mis en ordre les clichés pris sur une période de vingt-cinq ans des multiples chantiers de restauration...
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