Flûte enchantée
Sortis de la chambre noire de William Kentridge, contemplée à la galerie Marianne Goodman, les décors en clair-obscur de la Flûte enchantée se livreront à nouveau aux regards européens au mois de juin, après avoir fait les délices des New-Yorkais, pour dix représentations au théâtre royal de la Monnaie, à Bruxelles. (Réservations à partir du 28 avril 2007)
« J'ai
choisi le début du XIXe siècle pour illustrer les ambiguïtés entre le
clair et l'obscur en utilisant la référence aux chambres noires
des premiers appareils photographiques. La Flûte est une belle
démonstration sur les limites des Lumières, le «siècle des Lumières»
comme on l'appelle. Il montre comment l'homme se réalise finalement
lui-même par sa propre vie, par son expérience. Pour moi, c'est Pamina
qui est le centre de l'opéra, c'est elle qui évolue du début à la fin,
déjouant les dangers, naviguant entre la lumière de Sarastro et la Reine de la nuit. »